GERARD
COLLOMB
« Oui à une Bourse à Lyon »
Une bourse ECN (Electronic
Computer Network) devrait voir le jour à Lyon en 2002 et l'homme politique
fort de Lyon prévoit de l'annoncer lors de son voyage à New
York.
C'EST UNE ANNONCE européenne
qui vient d'être faite à Lyon et qui pourrait à terme compenser
la perte, chère à Raymond Barre de l'implantation de la Banque
Centrale Européenne à Lyon, et récemment de l'interruption
de la liaison Lyon-New York par Delta Airlines.
Hier Gérard Collomb, président du Grand Lyon et Louis Thannberger,
président du Conseil de Surveillance d'Europe Finance et Industrie,
ont posé les fondations « d'EuroClass », bourse électronique
des valeurs moyennes de croissance de toute l'Europe.
Le siège d'EuroClass était précédemment prévu
à Strasbourg. Louis Thannberger et Gérard Collomb ont convenu
que Lyon tant pour sa tradition financière qu'en raison de son poids
économique cadraient mieux avec la volonté de se démarquer
de Paris.
En effet, la Bourse de Paris va devenir prochainement Euronext avec son siège
à Amsterdam. « Seules, comme l'a défini Thierry Ehrmann,
patron du Groupe Serveur, dirigeant d'artprice.com et [actionnaire principal]
de Tracing Server, les grandes valeurs internationales seront acceptées
dans ce concert limité ».
Résultat : il était temps d'offrir une alternative crédible
que ne peut assumer Euronext pour les entreprises de croissance tout en leur
conservant l'ouverture d'un marché financier.
En clair, il s'agit de reconstruire à Lyon et Gérard Collomb
en est conscient « une vraie bourse des PME d'innovation et de croissance
» à l'exemple de ce que fut la Bourse de Lyon dans les années
80.
Cette implantation du siège
d'EuroClass soutenue informatiquement par EuroServer apporterait une dimension
européenne et mondiale à Lyon dans le big bang boursier et financier.
Ce sont des centaines d'emploi qui pourraient naître et être impliqués
dans cette opération résolument porteuse d'avenir, et sans concurrence
actuellement à l'échelle européenne.
Paul Bertet-Pilon
copyright ©2001 Le Progrès
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